Que celui ou celle qui n’a jamais connu le mal du pays me jette la première pierre. Lors d’un voyage plus ou moins long à l’étranger, on a tous eu cette envie de rentrer au plus vite à la maison. Ou pour les plus courageux, de lutter contre le mal du pays. Même si à la base, on était partis pour échapper à la routine. Sacrés animaux mystiques que nous sommes. Si c’est ton cas en ce moment ou que tu te prépares à voyager, on est avec toi champion(ne) ! Voilà nos tips de survie dans le milieu hostile qu’est ta conscience :
1 – Astuce numéro 1 pour lutter contre le mal du pays : pleurer un bon coup
Ouais c’est fragile, mais ça fait du bien. Au choix, un bon vieux film français pour le côté nostalgique ou une performance de Kev Adams, un pot de glace de marque à consonance danoise (et surtout pas un pot de Nutella !) et tes meilleurs Kleenex. Bon par contre si c’est tous les jours comme ça, c’est que la solution est ailleurs.
2 – Te faire un jambon-beurre

À l’ancienne. Ça te rappellera tes jeunes années en culotte courte où vivre d’amour et d’eau fraîche était suffisant.
NB : Fonctionne avec tout aliment qui te ramènera (un peu) à la maison. Pas de bol si tu viens de Carcassone, pas sur qu’un cassoulet soigne ton petit coeur en peine.
3 – Lutter contre le mal du pays grâce à la technologie : télécharger Tinder
Désolé d’avance pour les relou(e)s qui vont glisser dans tes DM, mais ça reste la valeur la plus sure et rapide pour entrer en contact avec un max de gens chauds dans ta région nouvelles personnes. Pas forcément de qualité dans les profils donc, mais au moins c’est fiable. 57 millions d’utilisateurs dans 190 pays, tu devrais au moins trouver de la compagnie le temps d’un verre.
4 – Inviter tes potes

Si ton retour n’est pas pour tout de suite, autant faire venir un peu de ton univers sur place. En revanche ça ne marche pas à tous les coups. On voit déjà venir tes besties qui chipotent pour le budget des vacances d’été, si t’es expat’ à L.A, tu risques de faire chou blanc. Il est donc très important de bien choisir tes amis ta destination avant d’entreprendre ton voyage pour ne pas risquer de te couper de ton monde.
5 – Trouver une nouvelle activité
Peu importe ce que c’est, mais toute occupation du corps et de l’esprit est bonne à prendre dans ce cas. Loisirs sportifs (foot, curling, lancer de nains) ou créatifs (photographie, body painting, sculpture de navet), tu trouveras toujours une bonne chose à faire, seul(e) ou accompagné(e).
6 – Te la coller (sévère)
Bien évidemment avec modération. Et s’il n’est pas dispo (modération lol), voilà une des activités réalisables seul(e) ou accompagné(e). On espère ne pas avoir besoin de te le dire, mais ça fonctionne seulement une fois de temps en temps, sinon le mal du pays va se transformer en mal de mer. Mais une bonne cuite, c’est l’assurance de toucher le fond de ton désespoir le lendemain matin. La suite sonnera comme le Monde des Bisounours.
7 – Trouver une « rage room » près de chez toi

Une rage room, c’est un genre d’octogone entre toi et une pièce remplie d’objets destinés à la casse. Batte de baseball à la main, tu peux absolument tout détruire sur ton passage à part les murs. C’est pas forcément recommandé pour tout le monde, ça ne va pas te soigner dans la seconde, mais il paraît que ça fait du bien de lâcher prise.
8 – Te faire un soin du corps complet
Spa, coiffeur, bain moussant, epilation, yoga, toutes les activités 100% bobo disponibles sur le marché sont faîtes pour toi. Si c’est pas ton délire de tout casser, pourquoi ne pas faire l’inverse et te reconstruire une santé de fer ? Après tout, un esprit sain dans un corps sain est un concept qui a fait ses preuves. Et puis vu ton état t’as bien besoin d’un coup de propre, c’est pas joli à voir.
9 – Changer de destination, car parfois, lutter contre le mal du pays est impossible.
Et si finalement le problème était ailleurs ? Avec un peu de chance, ta maison ou ta famille te manquent pas tant que ça, mais ton choix de partir vivre 1 an à Perdue dans le Saskatchewan (si si ça existe) était un peu moisi. Ce qui explique que malgré tous tes bons efforts, tu n’arrives pas à lutter contre le mal du pays. Parfois, il faut se poser les bonnes questions. Rien de tout ça ne serait arrivé si tu étais parti(e) à Barcelone comme tout le monde.
10 – Rentrer à la maison

Je pourrais passer la journée à te trouver des solutions dans la source intarissable de mon esprit, mais parfois, il ne faut pas forcer le destin. Tout le monde n’est pas bâti pour vivre loin de ses racines, c’est le game et il faut l’accepter. Tu as bien mérité de retrouver les bons petits plats de Môman et la douceur de ton foyer après ce voyage, on l’espère, riche en expériences de vie ! Et même dans la dèche, tu pourras rentrer grâce à Misterfly et au paiement en 4x. Cadeau.
Distillateur de punchlines de qualité depuis plus de 20 ans, inspirées par la verve de Zola et la rime de Booba. Je recommande la formule pour briller en société, que vous traîniez avec des bobos du 11ème ou André de L’amour est dans le pré (Big up Dédé).