C’est l’histoire d’un continent cool qui s’appelle l’Asie. Tellement cool que tout le monde s’y rend. Y compris Léonardo Di Caprio pour tourner un film en 2000 (ça nous rajeunit pas tout ça). Sauf que : qui dit tourisme de masse, dit dégradation de l’environnement. Eh oui, le tourisme est loin d’avoir que des avantages. Aujourd’hui, on te présente donc l’exemple de l’île de Komodo.
L’île de quoi ?
Komodo, la fameuse de son nom. Elle est connue pour abriter des varans longs de 2 à 3 mètres qui pèsent jusqu’à 70 kg. On les surnomme aussi dragons de Komodo, sûrement parce que ça fait plus badass.

Bien que ces lézards géants semblent sympathiques de prime abord, il faut en réalité s’en méfier. Malgré leurs petites pattes, ils sont capables de taper des sprints à 20 km/h et leur morsure est extrêmement venimeuse (pour ne pas dire mortelle mon cher Jamy). Oublie donc le selfie avec ta perche, mauvaise idée amigo.
Fermeture en 2020
Tu te rappelles du film de Di Caprio dont je te parlais plus haut ? Eh bien la fameuse plage qu’on y voit est aujourd’hui fermée pour une durée de 2 ans. La raison ? Le surtourisme. Les longtail boats (bateaux à longue queue en Français mais ça rend moins bien) amenant les touristes éclataient en effet les coraux. Pour en rajouter une couche, la crème de ces fameux touristes se diluait dans la mer. Un cocktail explosif dont le récif se serait bien passé.

Et Komodo tu vas me dire. Eh bien même délire mon cher Watson. L’idée est de restaurer l’écosystème de l’île ainsi que ses fonds marins pendant 1 à 2 ans. Avec un peu de recul, on ne peut que comprendre et nos petits potes les lézards n’en seront que plus heureux. Enfin, temporairement.
L’île de Komodo, un business juteux.
Aussi juteux qu’un bon pamplemousse, tu vois le genre ? En effet, rien que sur 2018, l’île a dégagé 2,12 millions d’euros grâce à la vente de tickets aux touristes. Pour comparaison, en 2014 les revenus étaient de 350.000€. Tu vois le problème ?
Une triste nouvelle donc pour celles et ceux qui avaient prévu de s’y rendre l’année prochaine. Mais entre toi et moi, on préfère largement préserver le dragon de Komodo qui est une espèce menacée que le voir en photo sur Instagram avec un hashtag #savethekomodos. Sur les 5700 restant dans le monde, la moitié vit en effet sur cette île.
J’avais commencé à rédiger une superbe description mais mon chat a débranché le câble de mon ordi et depuis c’est la panne sèche. Ne vous inquiétez pas, c’est sur ma to-do.