Un 747 de la British Airways, en fait. Et il allait très (très) vite.
Vous aimez la vitesse ?
Le regard fixé sur l’horizon, vous contemplez les étendues sauvages, la main lestement posée sur le volant, l’autre fermement appuyée sur le levier de vitesse, prêt à faire parler la poudre. Les conditions sont optimales, le ciel est dégagé, la route est sèche, vos pneus sont neufs. Le temps d’enfiler nonchalamment vos lunettes de soleil, et vous allez brûler la gomme. Tout ça pour faire un Paris-Rennes en 6h.
Oui non, parce qu’au risque de vous décevoir, on parlera ici d’avions. Pas de Golf 3 GTI boostées à l’éthanol pour faire du 135km/h dans les pentes. Y’a marqué MisterFly, pas Norauto.
Et donc, ce sentiment de puissance qui vous accompagne lors de vos virées en voiture est celui qu’ont dû ressentir les pilotes du 747-400 de la British Airways, qui ralliait Londres, depuis New-York, en seulement 4h56 !
Tempête = vents = vitesse. CQFD
Rendez-vous compte, c’est plus d’une heure d’avance sur le temps de trajet initial. Mais comment ont-ils fait ? En profitant des vents très violents de la tempête Ciara. Et oui Jamy, ceux-là même qui soufflaient dans le bon sens, portant littéralement les avions et leur permettant de dépasser la vitesse assez folle de 1320 km/h !
D’une durée initiale de 6h13, les passagers auront eu l’agréable surprise d’établir un record et d’arriver avec une confortable avance.
Ce que l’histoire ne dit pas, c’est que les passagers volant
dans l’autre sens, ont eux vu leur trajet rallongé de presque 2h !
Petit rappel historique, le record absolu d’un NYC/Londres
est détenu par le Concorde, en 2h52. Donc on peut encore s’accrocher.
La moustache dressée, le regard droit, le stylo à la main et le plaisir avant tout.