Un lundi comme les autres…
Train d’atterrissage sorti et verrouillé : check. Paramètres
moteurs normaux : check. Chemise hawaïenne et Sangria : check.
Check ?
Voilà, en substance, à quoi aurait pu ressembler l’échange entre Michael Bradley et son copilote lors du vol Manchester-Alicante du 2 septembre dernier. Les passagers ont en effet eu la désagréable surprise de le voir accuser plus de 2h de retard. À cause d’un… pilote manquant ! Si, si.
Pas de pilote, pas de vol. Pas de vol…
Retenu en France, le commandant n’était donc physiquement pas en mesure d’assurer cette liaison. Mais c’était sans compter sur la bonne volonté d’un des passagers, lui-même pilote de la compagnie, en vacances avec sa famille… Qui ne tarda pas pour proposer de lui-même prendre les commandes du vol, ce qui donna un échange des plus cocasses entre lui et les passagers, à retrouver ici :
La sécurité avant tout !
« Tout a été fait dans le respect des règles » , a souligné un porte-parole de la compagnie aérienne. « Le pilote était bien reposé et avait son permis de vol avec lui. Il a obtenu l’autorisation légale de ses supérieurs. La sécurité est toujours notre priorité absolue. » précise néanmoins EasyJet. Alors rassure-toi, il n’était évidemment pas question de laisser les commandes de l’appareil au premier venu !
À bien y penser, c’est un peu l’équivalent badass du moment où, en jeune conducteur fier de toi, tu proposais à tes parents de conduire la voiture sur la route des vacances.
Bon, y a ceux qui conduisent des Renault Espace et ceux qui pilotent des Airbus A330, mais quand-même.
La moustache dressée, le regard droit, le stylo à la main et le plaisir avant tout.